jeudi 16 février 2012

Un journalisme de qualité passe par des meilleures conditions de travail

Le second atelier « Formation et Statut des journalistes » des Etats généraux des médias d’information entre dans sa dernière phase. L’occasion pour Ecolo de rappeler ses priorités en matière de soutien à un journalisme de qualité. 

Les médias d’information traversent, depuis plusieurs années, un tsunami économique et technologique. La montée en puissance et la généralisation des médias numériques entrainent des chamboulements des métiers journalistiques. A l’heure des réseaux sociaux et des nouveaux supports technologiques, le journaliste doit travailler deux fois plus vite. Il doit pouvoir rédiger autant pour la presse papier que pour la presse internet, alors que ce sont des écritures différentes.


Il a donc moins le temps de recouper ses informations et de procéder à une analyse journalistique approfondie.
Dans les conditions et avec les moyens actuels, les nouvelles technologies peuvent représenter une menace pour les conditions de travail des journalistes – stress, horaires, statut - mais également pour la qualité de l’information. Le pluralisme des médias est menacé, comme en attestent les récents plan de restructuration intervenus, et par là-même les principes fondamentaux démocratiques.

Pour toutes ces raisons, les pouvoirs publics doivent apporter de nouveaux moyens de soutien à la presse écrite pour que celle-ci puisse concilier la qualité journalistique avec la maîtrise des nouveaux outils et la présence sur les nouveaux supports. Mais au-delà d’un renforcement progressif des aides à la presse, il est fondamental pour Ecolo de les conditionner à des emplois de qualité en termes de statut et de conditions de travail.

Il conviendra également de soutenir une formation de qualité aux métiers de l’information, tant initiale que continue. Il s’agira de trouver les moyens d’épauler la mise en place de ce type de formation. Enfin, il nous faut prendre en compte l’aspect déontologique dans la formation des journalistes face aux caractéristiques et aux exigences du web.


La Fédération Wallonie-Bruxelles doit prendre ses responsabilités pour que la diversité des médias, et donc son pluralisme, soit assurée. Le Groupe Ecolo y sera particulièrement attentif.