Les mesures
d’économies décidées par la Ministre de la Culture, Fadila Laanan, dans le
secteur des Arts de la Scène, dévoilées dans la Libre Belgique du 11
novembre 2012, ont mis – et à juste titre – l’ensemble du secteur en émoi.
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| Photo (cc) M.Pratter |
Parmi les économies,
il est prévu de diminuer de 45 % le budget du Conseil d’aide aux projets
théâtraux. La Musique et la Danse ne sont pas non plus épargnées avec une
diminution de budget de 200.000 EUR pour le Conseil de la Musique et une
diminution de 175 000 EUR pour le Conseil de la danse.
Si le
Groupe Ecolo est bien conscient de la nécessité des mesures d’économies pour
parvenir à l’équilibre budgétaire en 2015, il n’est pas question de faire peser
l’ensemble des efforts sur les artistes, et principalement les jeunes artistes,
qui travaillent déjà dans des conditions précaires et qui sont fortement touchés
par les décisions de l’ONEM relatives au statut d’artiste.
La
diminution de l’aide à la création aura un impact considérable sur la création
en Arts de la scène et sur l’emploi artistique : chaque année, ce sont plus de
quarante projets qui sont soutenus via ces aides et des centaines d’artistes,
chorégraphes, metteurs en scènes, techniciens, etc. qui y sont engagés. Ces
aides sont également le seul moyen pour les artistes débutants de mener un
projet, d’accéder aux différentes structures subventionnées et de participer à
des projets de co-production.
S’il est
impératif de faire des économies, il l’est tout autant de préserver l’emploi
artistique et de soutenir la création. Il s’agit d’un enjeu fondamental pour
l’émergence, le renouveau et le dynamisme culturel qui participent au
développement économique de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
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