lundi 2 avril 2012

Pour un relogement durable des personnes sans-abris

Un projet pilote à Charleroi permet de créer une passerelle entre les politiques de l’action sociale et du logement.

Coordonné par le Relais social, un projet pilote a vu le jour à Charleroi dans le courant du mois de décembre pour soulager les abris d’urgence mis à disposition des personnes sans logement. Le but de ce projet pilote est de profiter de la période hivernale pour « sortir » les sans abris de la rue et leur fournir une chambre dans un logement collectif. Ce projet de relogement temporaire permet aux personnes sans abri, avec l’aide d’assistants sociaux, de se concentrer sur la recherche d’un logement public ou privé à plus long terme et de réapprendre à vivre sous un toit.

Un appel a été lancé aux propriétaires privés et publics. Des logements collectifs comprenant des pièces communes ont pu être mobilisés par l’intermédiaire du Fonds du logement et de l’Agence Immobilière Sociale mais aucun propriétaire privé ne s’est manifesté, ce qui constitue sans doute l’un des plus grands défis à surmonter pour les éditions futures.
J'interrogeais ce mardi 27 mars le Ministre du Logement, Jean Marc Nollet, sur ce projet pilote qui, à l’heure d’un bilan intermédiaire, est une réussite Même si elle reste transitoire, cette solution offre en effet l’opportunité aux personnes sans abri de sortir du cycle de l’urgence et de connaitre une expérience positive en matière de logement. Grâce à la mise en place d’un accompagnement social adapté, le projet à permis à des personnes de se réinsérer dans un logement plus stable. Globalement l’ensemble des personnes ayant pris part au projet ont manifesté leur contentement, y compris pour les personnes qui n’ont pas encore trouvé de logement à ce stade du projet.

Le projet s’inscrit sur une durée de 5 mois, de décembre à avril, et sera reconduit l’année prochaine, comme l’a annoncé le Ministre Nollet dans sa réponse.

Vous pouvez consulter la question ainsi que la réponse sur les liens ci-dessous :

Question  d'Isabelle Meerhaeghe
Réponse du Minsitre Nollet