samedi 23 mars 2013

Capteur de Logement à Charleroi




Au-delà de l’accueil des personnes sans abri dans les structures du Plan grand froid durant la période hivernale, il est essentiel de développer des projets de relogement durable. A Charleroi, pour la deuxième année consécutive, le relais social permet à quelques personnes sans abri d’avoir un logement pendant plusieurs semaines ou mois si nécessaire, en collaboration avec le Fonds wallon du logement, une APL et le CPAS. Cette formule permet aux locataires de se poser et d’être dans de meilleures dispositions pour une recherche d’emploi et de logement à long terme. Ces recherches se concluaient auparavant, dans la très grande majorité des cas, par un échec.

En effet, face aux loyers peu accessibles et/ou aux propriétaires réticents, il manquait un maillon dans la chaîne. Pour pallier ce manque, un nouveau projet pilote est né fin de l’an passé : une « capteuse de logements » a en effet scruté les petites annonces et contacté les propriétaires pour les persuader de donner une chance à ces personnes en difficulté. Les résultats ont dépassé les espoirs du relais social de Charleroi. En effet, depuis novembre, sur les 38 logements ainsi visités, 30 ont été loués à des personnes sans abri. Ainsi, un réseau de 22 propriétaires dits « solidaires » vient de se créer. Un logement sera même destiné à une mère et à ses quatre enfants ce mois-ci tant il est vrai qu’aujourd’hui ce projet dépasse le cadre des personnes isolées et sans logement.

La « capteuse de logements » a par ailleurs développé un réseau efficace avec différents acteurs sociaux.

Ce projet devrait prendre fin en ce mois de mars. Au vu des résultats (nombre de personnes relogées et nombre de propriétaires « solidaires » impliqués), du réseau développé et de la mise en place d’un accompagnement social adéquat, cette démarche a véritablement fait ses preuves en quelques mois. Il me semble que le prolonger est indispensable, voire incontournable afin d’augmenter encore le nombre de logements loués à des personnes en difficulté.

J'ai donc interrogé le Minsitre sur les moyens qu'il comptait dégager afin de prolonger cette démarche et si oui pour quelle période.

Je l'ai également interrogé sur la possibilité de rééditer une expérience similaire dans une autre ville.


Retrouvez ici sa réponse : Ici

Retrouver l'article consacré par la Dernière Heure  ICI


et par Vers l'avenir   ICI